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Les femmes et le Bouddha

 
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Jean-Sherab
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MessagePosté le: 17/12/2006 21:11:09    Sujet du message: Les femmes et le Bouddha Répondre en citant

De cette hésitation et d'un texte qui répond à une question qu'Ananda lui pose sur l'attitude que les moines doivent prendre envers les femmes. Je n'ai pas les références de ce texte mais il existe indubitablement, cela dit il ne répond pas à Ananda au sens ou il ne parle pas pour les moines mais directement à Ananda à la deuxième personne, l'impliquant personnellement. "Ne les regarde pas, ne les touche pas, elles sont méchante Ananda". Or quand on sait que Ananda est très attacher aux femmes, décrit comme très soucieux et toujours défenseur des femmes dans la communauté, dans le Canon Pali il est même désigné comme l'instructeur des disciples femmes du Bouddha. On lui reprochera même lors le premier concil de vouloir donner trop de place aux femmes dans la communauté, ne serais ce pas là une mise en garde du Bouddha envers cette trop grande proximité? On a tiré comme conclusion que le Bouddha n'aimait pas les femmes. Or par définition, s'il n'aimait pas les femmes ce ne serait tout simplement pas un Bouddha et d'autres Soutras et à de maintes occasions le Bouddha ne n'hésitait pas à relever les qualité spirituelle des femmes. A aucun moment le Bouddha ne parle d'une infériorité morale ou spirituelle des femmes. Voir par exemple le soutra des dieux et des déesses, où les qualités spirituelles de la disciple et du disciple laic dans le couple sont présentées à l'identique à la virgule près ou le Soutra des devoirs où le Bouddha encourage à la monogamie, (alors que le Bouddha vient d'un clan polygame alors certain dirons c'est facile après avoir eut 300 femmes comme le rende les textes, c'est peut-être ausi pour cela qu'il semble avoir eut autant de mal pour se détacher de cet attraît), exorte l'époux au respect, à la fidélité et à reconnaitre de l'autorité à sa femme. Ou encore le Soutra sur les vrais parias ou le Bouddha réprouve les mariage ou les femmes ne sont pas consentante dans une Inde ou la mariage arrangé était la règle, celui qui se marie avec des femmes même avec l'accord des parents ou des amis de ces femmes est qualifié de paria par le Bouddha, par là le Bouddha montre que celle-ci sont d'abord des individus et pas une monnaie d'échange.
Et comme nous l'avons déjà dit l'universalité de la psychologie implique que avant d'être hommes et femmes, les êtres humains sont des êtres sensibles et son égaux devant la souffrance. D'aillieurs il y a des passages explicite qui disent que la libération est accessible ausi bien aux hommes qu'aux femmes, voir même dans le "Therigatha" compilation de textes dédié aux parcours spirituel des disciples femmes du Bouddha et à leur Eveil, l'attachement à cette distinctions est considéré comme relevant du langage de Mara, le maître de l'illusion.
Pour certain, cette hésitation semble-t-il était dû à une crainte du Bouddha que la mixité de la communauté monastique induise des désordres dans la Sangha, pour d'autres c'est simplement par respect pour les conventions de l'époque qui exigait une dépendance totale des femmes à leur famille. Encore aujourd'hui en Inde une femme seule est une femme suspecte. Et oui mais rapelons-nous que la révolution française malgrès ses principes d'égalité à du attendre près de 200ans pour que cette égalité s'étende au genre et que cette égalité théorique prenne réellement pied dans les faits par l'indépendance des femmes. Cela est récent et encore fragile ne nous montrons pas supérieurs à ces peuples trop vite, l'histoire n'est pas finie et il est plus que jamais temps d'être vigilant.

Mais il serait important de travailler sur les textes en question parce que cette question est évidement importante.

Voici déjà un lien intéressant pour le problème de l'ouverture del'ordre monastique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mahaprajapati_Gautami


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Jean-Sherab
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MessagePosté le: 18/12/2006 10:55:51    Sujet du message: Les femmes et le Bouddha Répondre en citant

Voici le texte incriminé, déjà il ne dit pas qu'elle sont méchantes mais c'est pas plus sympa. Faudra voir d'où vient ce texte et s'il est issu du premier concil. Ici c'est une traduction d'Hermann Holdenberg et son classique "Le Bouddha, sa vie , son enseignement et sa comunauté" que je mettrais en ligne bientôt sur ce forum. Lui il dit que ça vient d'un conte Bouddhiste mais d'autre dise que savient du Paranirvana Sutra comme je n'en ai pas de traduction je ne sais pas mais je titrerai ça au clair comptez sur moi Wink



Citation:
Impénétrable et cachée comme dans l’eau le chemin du poisson (ainsi s’exprime la morale d’un de ces contes), est la nature des femmes, ces brigandes pleines de malice, en qui il est difficile de trouver la vérité, pour qui le mensonge est comme la vérité et la vérité comme le mensonge. — Maître (dit Ânanda au Bouddha), comment faut-il nous conduire à l’égard d’une femme ? — Il vous faut éviter sa vue, ô Ânanda. — Et si cependant nous la voyons, Maître, que faut-il alors que nous fassions ? — Ne point lui parler, ô Ânanda. — Et si cependant, Maître, nous lui parlons ?... — Alors, il vous faut prendre garde à vous, ô Ânanda.


On voit d'aillieurs que c'est à ananda qu'il parle.

Voici un lien pour mieux comprendre le disciple préféré du Bouddha.

Citation:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ananda


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Jean-Sherab
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MessagePosté le: 22/12/2006 00:03:15    Sujet du message: Les femmes et le Bouddha Répondre en citant

J'ai remis ici les remarques que j'avais mi dans la section Mahayana et je mettrais les textes et commentaires lié à cette question ici.
Je n'ai toujours pas trouvé ce passage où le Bouddha parle en terme peu élogieux des femmes à Ananda, il ne semble pas être dans le Paranivrana sutra (ou alors je l'ai trop vite lu mais je n'ai pas trouvé). En tout cas pas dans la traduction que j'ai trouvé sur le site français de la "société Pali". Que du contraire un passage réaffirme la même possibilité non seulement pour les laics mais aussi pour les hommes et les femmes de réaliser l'Eveil insurpassable. Ce passage est ci-dessous et le soutra est en intégralité dans la section "Teravada et Canon Pali". De plus ce soutra renforce l'idée de l'universalité de l'Eveil c'est d'aillieurs un des soutra qui servira à fonder la conception mahayaniste de la "Nature de Bouddha" en chaque être.



Citation:
6. Alors le Vénérable Ananda s'approcha du Béni du Ciel et, après l'avoir salué respectueusement, s'assit d'un côté. Et il dit au Béni du Ciel: "Ici à Nadika, Seigneur, sont décédés le bhikkhu Salha et la bhikkhuni Nanda. De même sont décédés le laïc Sudatta et la laïque Sujata; de même les laïcs Kakudha, Kalinga, Nikata, Katissabha, Tuttha, Santuttha, Bhadda, et Subhadda. Quel est leur destin, Seigneur? Quel est leur futur état?"

7. "Le bhikkhu Salha, Ananda, grâce à la destruction des pollutions a atteint en cette vie-même à la délivrance sans tache de l'esprit et à la délivrance grâce à la sagesse, l'ayant connu directement et l'ayant réalisé par lui-même. [17]

"La bhikkhuni Nanda, Ananda, grâce à la destruction des cinq chaînes inférieures (qui lient les êtres au monde des sens), est montée spontanément (dans le Suddhavasa des devas) et arrivera à la cessation finale dans en cet endroit-même, non susceptible de revenir de ce monde (anagami).

"Le laïc Sudatta, Ananda, grâce à la destruction des trois chaînes (l'auto-persuasion, le doute, et la foi dans l'efficacité des rituels et des observances), et l'amoindrissement de la luxure, de la haine, et de l'illusion, est devenu un ne-revient-qu'une-fois (sakadagami) et il est en mesure de mettre fin à la souffrance après n'être revenu qu'une fois de plus à ce monde.

"La laïque Sujata, Ananda, grâce à la destruction des trois chaînes, est devenue une entrée-dans-le-courant (sotapanna), et ne risque plus de tomber dans les états de misère, assurée qu'elle est, et partie pour l'Eveil.

"Le laïc Kakudha, Ananda, grâce à la destruction des cinq chaînes inférieures (qui lient les êtres au monde des sens), est monté spontanément (parmi les Suddhavasa des devas), et arrivera à la cessation finale en cet endroit-même, non susceptible de revenir de ce monde.


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Jean-Sherab
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MessagePosté le: 22/12/2006 14:56:56    Sujet du message: Les femmes et le Bouddha Répondre en citant

Encyclopedia Dharma
Veranjaka-sutta
Un article de Encyclopedia Dharma.

Citation:
Les dieux et les déesses (VERANJAKA-SUTTA)


Une fois, le Bienheureux était en voyage sur une grande route entre Madura et Veranja. A ce moment-là, un nombre important de chefs de famille voyageaient aussi avec leurs femmes sur cette grande route.Le Bienheureux, en quittant la route, s'assit sur un siège préparé au pied d'un arbre, au bord de cette route. En voyant que le Bienheureux s'était assis, les chefs de famille et leurs femmes s'approchèrent, lui rendirent hommage, puis s'assirent à l'écart, sur un côté. Lorsqu'ils furent assis, le Bienheureux s'adressa à eux et dit:

O chefs de famille, il y a quatre façons de vivre ensemble (dans la vie conjugale). Quelles sont ces quatre façons ? un homme semblable à un cadavre qui vit avec une femme semblable à un cadavre; un homme semblable à un cadavre qui vit avec une femme semblable à une déesse; un homme semblable à un dieu qui vit avec une femme semblable à un cadavre; un homme semblable à un dieu qui vit avec une femme semblable à une déesse.

Comment, ô chefs de famille, un homme semblable à un cadavre vit-il avec une femme semblable à un cadavre? Dans ce cas, ô chefs de famille, un mari est quelqu'un qui tue des êtres vivants, il commet des vols, il s'engage dans des relations sexuelles illicites, il pratique le mensonge, il consomme des boissons enivrantes qui causent l'égarement et l'inattention, il est cruel et fait du mal aux autres, il vit avec un coeur impur, il insulte les religieux et les prêtres.

Sa femme également tue des êtres vivants, elle commet des vols, elle s'engage dans des relations sexuelles illicites, elle pratique le mensonge, elle consomme des boissons enivrantes, elle est cruelle et fait du mal aux autres, elle vit avec un coeur impur, elle insulte les religieux et les prêtres. C'est ainsi, ô chefs de famille, qu'un homme semblable à un cadavre mène sa vie avec une femme semblable à un cadavre.

Et comment, ô chefs de famille, un homme semblable à un cadavre mène-t-il sa vie avec une femme semblable à une déesse? Dans ce cas, le mari est quelqu'un qui tue des êtres vivants, il commet des vols, il s'engage dans des relations sexuelles illicites, il pratique le mensonge, il consomme des boissons enivrantes qui causent l'égarement et l'inattention, il est cruel et fait du mal aux autres, il vit avec un coeur impur, il insulte les religieux et les prêtres.

Cependant, sa femme est quelqu'un qui s'abstient de tuer des êtres vivants, elle s'abstient de commettre des vols, elle s'abstient de s'engager dans des relations sexuelles illicites, elle s'abstient de dire des mensonges, elle s'abstient de consommer des boissons enivrantes, elle vit avec un coeur pur, elle ne fait pas de mal aux autres, elle n'insulte pas les religieux et les prêtres. C'est ainsi, ô chefs de famille, qu'un homme semblable à un cadavre mène sa vie avec une femme semblable à une déesse.

Et comment, ô chefs de famille, un homme semblable à un dieu mène-t-il sa vie avec une femme semblable à un cadavre ? Dans ce cas, le mari est quelqu'un qui s'abstient de tuer des êtres vivants, il s'abstient de commettre des vols, il s'abstient de s'engager dans des relations sexuelles illicites, il s'abstient de dire des mensonges, il s'abstient de consommer des boissons enivrantes qui causent l'égarement et l'inattention, il vit avec un coeur pur, il ne fait pas de mal aux autres, il n'insulte pas les religieux et les prêtres.

Cependant, sa femme tue des êtres vivants, elle commet des vols, elle s'engage dans des relations sexuelles illicites, elle dit des mensonges, elle consomme des boissons enivrantes, elle vit avec un coeur impur, elle fait du mal aux autres, elle insulte les religieux et les prêtres. C'est ainsi, ô chefs de famille, qu'un homme semblable à un dieu mène sa vie avec une femme semblable à un cadavre.

Et comment, ô chefs de famille, un homme semblable à un dieu mène-t-il sa vie avec une femme semblable à une déesse? Dans ce cas, le mari est quelqu'un qui s'abstient de tuer des êtres vivants, il s'abstient de commettre des vols, il s'abstient de s'engager dans des relations sexuelles illicites, il s'abstient de dire des mensonges, il s'abstient de consommer des boissons enivrantes qui causent l'égarement et l'inattention, il vit avec un coeur pur, il ne fait pas de mal aux autres, il n'insulte pas les religieux et les prêtres.

Egalement, sa femme s'abstient de tuer des êtres vivants. Elle s'abstient de commettre des vols, elle s'abstient de s'engager dans des relations sexuelles illicites. Elle s'abstient de dire des mensonges, elle s'abstient de consommer des boissons enivrantes, elle vit avec un coeur pur, elle ne fait pas de mal aux autres, elle n'insulte pas les religieux et les prêtres.

C'est ainsi, ô chefs de famille, qu'un homme semblable à un dieu mène sa vie avec une femme semblable à une déesse. Telles sont, ô chefs de famille, les quatre façons de vivre ensemble (dans la vie conjugale).


Récupérée de « http://sangharime.com/wiki/index.php?title=Veranjaka-sutta »

Aussi dans "Les sermons du bouddha, traduction intégrale de 20 textes du Canon Pali" de Mohan Wijayaratna, éd. du Seuil, point sagesse, p75.


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Jean-Sherab
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MessagePosté le: 23/12/2006 15:11:10    Sujet du message: Les femmes et le Bouddha Répondre en citant

J'ai retrouvé le passage où je pensais avoir vu une indication du Bouddha contre les mariage arrangé, en le recoupant avec le texte mis dans la section "dialogue interconvictionnel", dans le "fil" sur la laicité, ce n'estpas lepropos du Bouddha. Le voici:

Citation:
Celuiqui prend les femmes de ses parents ou de ses amis, que ce soit de force ou avec leur consentement - qu'il soit considéré comme un paria.


Par contre le texte du sigalovada-sutta où le bouddha rencontrant un jeune Brahmane sur le chemin lui pose la question de savoir ce qu'il fait, il fait des salutations aux quatres point cardinaux plus le nadir telle que ses ancêtre le lui ont demandé. Le Bouddha ne profite pour donner à chaque orientation de salutation une signification liée aux rapports sociaux. La femmesreçoit l'Ouest et voici ce qu'il dit:

Citation:
"Il y a cinq façons dont une épouse comme l'Ouest doit être honorée par son mari: il est courtoi avec elle, il ne la méprise pas, il lui est fidèle, il lui reconnait de l'autorité, il lui offre des ornements.
L'épouse ainsi traitée montre à son mari de la bienveillance; elle accomplit ses devoirs à la perfection, elle est bonne aux gens du voisinage, elle prend soin de ce qu'il apporte, elle est entendue et active dans l'acomplissement de ses devoirs.
Ainsi l'épouse prend soin de son mari qui prend soin d'elle et de la sorte le quartier de l'Ouest est protégé et en sureté"

("L'enseignement du Bouddha, selon les textes les plus anciens" Walpola Rahula, éd. du Seuil, point sagesse, p 133)

A bon entendeur salut Wink


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Jean-Sherab
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MessagePosté le: 24/12/2006 10:05:19    Sujet du message: Les femmes et le Bouddha Répondre en citant

Ce passage est intéressant parce qu'il montre la relativité de la distinction sexuelle. Le Bouddha montre que cette distinction est quelque chose à transcender. Il en apelle à ne pas se laisser enfermer dans les rôles et les formes propre à chaque genre. Transcender, ne pas se laisser enfermer mais en aucun cas il n'est demandé de nier. Finalement, c'est montrer qu'une trop grande identification et un trop grand attachement à son identité sexuelle devient source d'aliénation et sa vaut dans les deux sens de manière identique. Et par la même occasion cela montre que l'humanité n'est réductible à cette identité ou que l'humanité serait plus véritable dans sa forme mâle et que la féminité en serait dérivée, puisque l'attachement à la forme masculine n'est pas plus à conserver que celle à la forme féminine. La féminité autant que la masculinité sont des forme d'attachement qui renforce l'ego, la croyance en un moi autonome et essentiel. "Je suis une femme", "je suis un homme", "ce moi est mâle", "ce moi est femelle", "il est mâle", "elle est femelle" c'est idée sont source d'attachement qui entraîne, comme le montre le Bouddha, vers toutes sortes d'aliénations et d'enfermement.


Citation:
"I will teach you a Dhamma discourse on bondage & lack of bondage. Listen & pay close attention. I will speak."

"Yes, lord," the monks responded.

The Blessed One said: "A woman attends inwardly to her feminine faculties, her feminine gestures, her feminine manners, feminine poise, feminine desires, feminine voice, feminine charms. She is excited by that, delighted by that. Being excited & delighted by that, she attends outwardly to masculine faculties, masculine gestures, masculine manners, masculine poise, masculine desires, masculine voices, masculine charms. She is excited by that, delighted by that. Being excited & delighted by that, she wants to be bonded to what is outside her, wants whatever pleasure & happiness that arise based on that bond. Delighting, caught up in her femininity, a woman goes into bondage with reference to men. This is how a woman does not transcend her femininity.

"A man attends inwardly to his masculine faculties, masculine gestures, masculine manners, masculine poise, masculine desires, masculine voice, masculine charms. He is excited by that, delighted by that. Being excited & delighted by that, he attends outwardly to feminine faculties, feminine gestures, feminine manners, feminine poise, feminine desires, feminine voices, feminine charms. He is excited by that, delighted by that. Being excited & delighted by that, he wants to be bonded to what is outside him, wants whatever pleasure & happiness that arise based on that bond. Delighting, caught up in his masculinity, a man goes into bondage with reference to women. This is how a man does not transcend his masculinity.

"And how is there lack of bondage? A woman does not attend inwardly to her feminine faculties... feminine charms. She is not excited by that, not delighted by that... does not attend outwardly to masculine faculties... masculine charms. She is not excited by that, not delighted by that... does not want to be bonded to what is outside her, does not want whatever pleasure & happiness that arise based on that bond. Not delighting, not caught up in her femininity, a woman does not go into bondage with reference to men. This is how a woman transcends her femininity.

"A man does not attend inwardly to his masculine faculties... masculine charms. He is not excited by that, not delighted by that... does not attend outwardly to feminine faculties... feminine charms. He is not excited by that, not delighted by that... does not want to be bonded to what is outside him, does not want whatever pleasure & happiness that arise based on that bond. Not delighting, not caught up in his masculinity, a man does not go into bondage with reference to women. This is how a man transcends his masculinity.

"This is how there is lack of bondage. And this is the Dhamma discourse on bondage & lack of bondage."


source: http://www.accesstoinsight.org/tipitaka/an/an07/an07.048.than.html

Voici une traduction fort approximative par le programme de traduction de "Yaoo":

Citation:
"je vous enseignerai un discours de Dhamma sur le servage et le manque de servage. Écoutez et prêtez une attention particulière. Je parlerai."

"oui, le seigneur," les moines a répondu.

Béni celui dit : "une femme s'occupe vers l'intérieur de ses corps enseignant féminins, ses gestes féminins, ses façons féminines, équilibre féminin, désirs féminins, voix féminine, charmes féminins. Elle est excitée par cela, ravi par cela. Étant excité et a enchanté par cela, elle s'occupe extérieurement des corps enseignant masculins, gestes masculins, façons masculines, équilibre masculin, désirs masculins, voix masculines, charmes masculins. Elle est excitée par cela, ravi par cela. Étant excité et a enchanté par cela, elle veut être collée sur ce qui est en dehors d'elle, veut quelque plaisir et bonheur qui surgissent ait basé sur cette obligation. Enchanter, rattrapé dans sa féminité, une femme entre dans le servage concernant les hommes. C'est comment une femme ne dépasse pas sa féminité.

"un homme s'occupe vers l'intérieur de ses corps enseignant masculins, gestes masculins, façons masculines, équilibre masculin, désirs masculins, voix masculine, charmes masculins. Il est excité par cela, ravi par cela. Étant excité et a enchanté par cela, il s'occupe extérieurement des corps enseignant féminins, gestes féminins, façons féminines, équilibre féminin, désirs féminins, voix féminines, charmes féminins. Il est excité par cela, ravi par cela. Étant excité et a enchanté par cela, il veut être collé sur ce qui est en dehors de lui, veut quelque plaisir et bonheur qui surgissent ait basé sur cette obligation. Enchanter, rattrapé dans sa masculinité, un homme entre dans le servage concernant des femmes. C'est comment un homme ne dépasse pas sa masculinité.

"et comment y a-t-il du manque de servage ? Une femme ne s'occupe pas vers l'intérieur ses charmes féminins féminins de corps enseignant.... Elle n'est pas excitée par cela, n'est pas enchantée par cela... ne s'occupe pas extérieurement des charmes masculins masculins de corps enseignant.... Elle n'est pas excitée par cela, non ravi par ce... ne veut pas être collé sur ce qui est en dehors d'elle, ne veut pas quelque plaisir et bonheur qui surgissent ait basé sur cette obligation. Ne pas enchanter, non rattrapé dans sa féminité, une femme n'entre pas dans le servage concernant les hommes. C'est comment une femme dépasse sa féminité.

"un homme ne s'occupe pas vers l'intérieur ses charmes masculins masculins de corps enseignant.... Il n'est pas excité par cela, n'est pas enchanté par cela... ne s'occupe pas extérieurement des charmes féminins féminins de corps enseignant.... Il n'est pas excité par cela, non ravi par ce... ne veut pas être collé sur ce qui est en dehors de lui, ne veut pas quelque plaisir et bonheur qui surgissent ait basé sur cette obligation. Ne pas enchanter, non rattrapé dans sa masculinité, un homme n'entre pas dans le servage concernant des femmes. C'est comment un homme dépasse sa masculinité.

"c'est comment il y a de manque de servage. Et c'est le discours de Dhamma sur le servage et le manque de servage."


Dernière édition par Jean-Sherab le 24/12/2006 20:27:52; édité 1 fois
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Jean-Sherab
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MessagePosté le: 24/12/2006 20:19:55    Sujet du message: Les femmes et le Bouddha Répondre en citant

Un passage du Terigatha (Les stance des Nonnes) pralant de l'Eveil de du nonne dénomée Somma confirme cet aspect égalitaire (métaphysiquement en tout cas) de la distinction homme/femme. Où cette distinction est carrément comparée au langage du Malin. Ici Somma, avant son Eveil à l'instar du Bouddha reçoit la visite de Mara le seigneur de la mort et de l'illusion afin de l'empêcher de se libérer.

Citation:
« Ce domaine que les sages ont conquis [le nirvâna] est difficile à atteindre. Une simple femme ne peut le gagner ! ». A quoi celle-ci rétorque :
« Quel mal y a-t-il à être une femme quand l’esprit est concentré et la perception claire ? Si je m’étais demandé : « Suis-je une femme ou un homme ? » alors j’aurais parlé ta langue, Mâra. Mais le désir du plaisir est entièrement détruit, la grande obscurité est écartée et, Mort, tu es anéantie, toi aussi ! »



Source: en passant ce lien fort intéressant de l'Université Bouddhique Européenne, ici les archive des micro-hebdo une petite mine d'info sur le Bouddhisme d'excellente qualité:

http://www.bouddhisme-universite.net/micro-hebdo/micro-hebdo-accueil.htm

La référence à ce passage est dans le micro-hebdo n°64


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Jean-Sherab
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MessagePosté le: 26/12/2006 12:58:33    Sujet du message: Les femmes et le Bouddha Répondre en citant

Voici un autre texte soumi à discussion:

Bhariya-sutta
Un article de Encyclopedia Dharma.
Conseils à une femme excessive (BHARIYA-SUTTA)

Citation:
Une fois, le Bienheureux séjournait dans le monastère fondé par Anathapindika, au parc Jeta, près de la ville de Savatthi. Un jour, le Bienheureux, s'étant habillé de bon matin, prit son bol à aumône et son manteau, puis s'approcha de la maison du chef de famille Anathapindika. Y étant arrivé, il s'assit sur un siège déjà préparé (à son intention).

A ce moment-là, les habitants de la maison du chef de famille Anathapindika étaient en train de faire un grand tapage, un grand bruit. Le chef de famille Anathapindika s'approcha du Bienheureux et il rendit hommage au Bienheureux, puis s'assit à l'écart sur un côté.

Le Bienheureux lui demanda: "Pourquoi, ô chef de famille, les gens de votre maison font-ils tout ce tapage et ce tumulte? Pourquoi ce bruit, tout comme lorsque des pêcheurs ont trouvé leur grand filet rempli de poissons ?"

Le chef de famille Anathapindika répondit: "O Bienheureux, c'est Sujata, ma belle-fille, qui habite ici avec nous. Elle est riche. Elle a été amenée ici d'une famille très riche. Elle n'écoute pas sa belle-mère, ni son beau-père, ni son mari. Elle ne respecte pas, ne révère pas, n'admire pas même le Bienheureux." Le Bienheureux alors la convoqua en disant "Venez, Sujata". Ayant répondu en disant "Oui, Vénérable", elle s'approcha du Bienheureux. S'étant approchée, elle rendit hommage au Bienheureux, puis s'assit à l'écart sur un côté.

Le Bienheureux s'adressa à Sujata qui s'était assise à l'écart sur un côté: O Sujata, il y a sept sortes de femmes que l'homme peut avoir. Quelles sont ces sept sortes? Une femme semblable à une meurtrière, une femme semblable à une voleuse, une femme semblable à une patronne, une femme semblable à une mère, une femme semblable à une soeur, une femme semblable à une amie et une femme semblable à une servante. Ce sont les sept sortes de femmes que l'homme peut avoir. Laquelle d'entre elles vous représente?

Sujata répondit: "O Bienheureux, je n'ai pas bien compris ce que le Bienheureux dit en bref. Cela me fera du bien, ô Bienheureux, si vous me l'expliquez et ainsi je pourrai comprendre le vrai sens des paroles que le Bienheureux a dites d'une façon concise." "Alors, écoutez avec attention, ô Sujata. Je vous expliquerai", dit le Bienheureux. "Oui, ô Bienheureux", répondit Sujata.

Le Bienheureux dit: Si une femme est cruelle, si elle est corrompue dans sa pensée, si elle néglige son mari, si elle n'est pas aimable, si elle est enflammée à cause d'autres hommes, si elle souhaite la disparition de son mari, alors on peut dire qu'elle est une femme semblable à une meurtrière.

Si une femme vole la richesse, même une petite quantité, que son mari obtient par les profits du travail artisanal, du commerce ou de la riziculture, alors on peut dire qu'elle est une femme semblable à une voleuse.

Si une femme est paresseuse, si elle a tendance à ne rien faire, à bavarder, à quereller avec une voix rude, si elle n'apprécie pas l'ardeur et l'activité de son mari, alors on peut dire qu'elle est une femme semblable à une patronne.

Si une femme est sympathique et aimable à l'égard de son mari tout comme une mère à l'égard de son propre fils, si elle protège son mari, si elle protège la richesse de son mari et veille sur elle, alors on peut dire qu'elle est une femme semblable à une mère.

Si une femme traite son mari en égal, tout comme une petite soeur vis-à-vis de son grand frère, si elle est douce dans sa pensée, si elle souhaite le bien-être de son mari, alors on peut dire qu'elle est une femme semblable à une soeur.

Si une femme est ravie de voir son mari qui revient (chez lui après le travail), tout comme c'est le cas dans les retrouvailles d'un couple qui était séparé depuis longtemps, si elle a un caractère bienveillant et si elle a une naissance noble, si elle est une compagne vraiment souhaitable, alors on peut dire qu'elle est une femme semblable à une amie.

Si une femme supporte les difficultés venant de son mari, si elle supporte tout avec calme et avec un coeur pur, si elle est obéissante à la parole de son mari, si elle est libérée de la colère, alors on peut dire qu'elle est une femme semblable à une servante.

La femme qui est dure, non vertueuse, qui ne respecte rien, semblable à une meurtrière, ou à une voleuse, ou à une patronne, après la mort se promènera dans la misère et dans l'enfer.

Cependant, la femme qui est bien installée dans les bons préceptes, qui s'est domptée elle-même, semblable à une mère, ou à une soeur, ou à une amie, ou bien à une servante, apres la mort se promènera dans le bonheur céleste.

Ce sont, ô Sujata, les sept sortes de femmes que l'homme peut avoir. Parmi elles, à quelle catégorie appartenez-vous.

Sujata répondit: "A partir d'aujourd'hui, que le Bienheureux me considère comme une femme semblable à une servante vis-à-vis de son mari."


source: http://sangharime.com/wiki/index.php?title=Bhariya-sutta


Le débat porte surle fait que Sujata choisit la femmes semblable à une servante dans les sept sortes de femmes proposées. Mais Le Bouddha ne fait que proposer ces sept sortes de femmes et montre les conséquences de ce choix et dans les quatre dernières, il ne les hiérarchise pas en disant celle qui est pareille à une servante est meillieures ou aura une meilieure destinée. De plus, le Bouddha ne dit rien à Sujata devant ce choix, il ne dit pas que c'est bien ou mal, ou qu'elle à fait un bon choix, il la laisse choisir.
Enfin moi perso je prefererais une femme pareille à une amie, enfin il faut laisser choisir... Wink

On voit déjà après tous ces passages que ceux qui veulent voir dans le Bouddha soit un affreux sexiste, soit un précurseur du féminisme sont tous dans l'idéologie. Le sexisme et le féminisme n'ont de sens que dans la culture où cette opposition à pu se construire. Nous sommes tout simplement dans un contexte ou cette question ne se pose pas. Et pour un contexte où cette question ne se pose pas c'est pas mal Wink .


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